Les K’ravanes sont des modules d’animation proposés par les Francas de la Gironde. Ces ateliers sont pensés pour les accueils collectifs de mineurs et les établissements scolaires du département. Ils concernent aussi bien le domaine de l’art, de la science, de l’environnement ou encore du bricolage. Le mercredi 25 Juillet, nous avons eu la chance d'accueillir Alison RICHARDEAU, une animatrice K’ravane au centre de loisirs d’Avensan, « Les Galip’s ».
Les enfants sont partis en route pour un voyage dans l’univers scientifique.
Autour de nous, tout s’explique par les sciences. La K’ravane du scientifique propose de répondre aux questions que l’on se pose par des expériences scientifiques et amusantes. Pour ce mercredi notre destination savante nous a emmené à la découverte de l’élément EAU !
Pour commencer, chaque enfant a reçu un bout de pâte à modeler. Le but est de trouver comment faire flotter dans l’eau cette petite quantité d’un élément lourd, mais dont on peut changer facilement la forme. (C’est une façon ludique d’expérimenter la poussée d’Archimède !) Les enfants se sont donc lancés sur différentes pistes de réflexion et certains ont fait des propositions. Julien a suggéré : « La pâte à modeler est plus lourde que l’eau ! Les bateaux ça flotte alors que c’est plus lourd que l’eau aussi. Je vais essayer de faire un bateau en pâte à modeler » ou encore Nolan : « Il faudrait mettre la pâte à modeler dans un pot et ça va flotter ! ». Puis Julien renchérit : « il faut faire comme une coque de bateau avec des rebords et le poser tout doucement sur l’eau ». Et comme un point de vue enrichissait toujours un autre point de vue, la solution fut vite trouvée. Nolan : « ah oui ! La pâte à modeler flotte parce qu’on fait des rebords et l’eau ne peut pas rentrer dedans ! ».
Pour la seconde expérience, les enfants ont dû poser des fleurs en papier dans deux récipients différents. Un premier rempli d’eau claire et un second contenant de l’eau sale. Les enfants ont dû comparer et analyser ce qui se passait ! Ils ont pu constater que dans l’eau sale, les fleurs coulaient beaucoup plus rapidement que dans l’eau propre. L’eau sale est plus lourde et remonte plus vite sur la fleur par capillarité, alors que l’eau propre est plus légère. C’est donc pour cela que la fleur coule moins vite dans l’eau propre. Ce phénomène est le même pour les oiseaux, les araignées et tout ce qui vit sur l’eau : si l’eau est sale ou polluée, tout ce qui entre en contact va être alourdi, ce qui entraine des déséquilibres pour la faune et la flore.
Les enfants ont apprécié de vivre ce voyage aquatique dans la peau d’un petit scientifique. Ils ont pu ensuite partager et raconter leurs expériences à leurs camarades.
